Quel accompagnement pour les jeunes les plus vulnérables?

Depuis quelques années, de plus en plus de mineurs arrivent en Belgique sans leurs parents pour y demander l’asile. Ce sont les mineurs étrangers non accompagnés (MENA).

Il n’est pas rare que ces jeunes soient particulièrement vulnérables à la suite de la rupture de liens avec leur entourage et leur pays d’origine, des grandes violences subies durant leur parcours migratoire et de leurs difficultés d’intégration dans le pays d’accueil.

Le vécu de ces enfants est d’ailleurs de plus en plus traumatisant. Leurs problèmes psychiques voire psychiatriques sont en augmentation. Les troubles subis ont un impact sur la relation du jeune avec les autres et avec lui-même ainsi que sur son apprentissage et sa scolarité.

Repli sur soi, association des adultes à la violence, crainte constante d’un renvoi vers le pays d’origine, dépression, angoisses, flash-backs, décrochage scolaire, délinquance, problèmes de dépendance, sans-abrisme, etc., sont autant de conséquences des traumatismes vécus. Celles-ci mettent le jeune dans une situation de vulnérabilité aiguë.

L’accueil des MENA en Belgique a été adapté afin de répondre au mieux aux spécificités de ce public. Des normes d’accueil différentes de celles prévues pour les adultes ont été développées.

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